14 juin - Los Angeles
Cette
journée n’est pas trop passionnante, car nous reprenons la voiture direction
Los Angeles. Nous optons pour l’autoroute I5, qui nous
emmène directement sur notre destination finale de notre voyage, plutôt que de
prendre la route côtière 1 (c’est peut être une erreur, mais la route est
nettement plus rapide, car toute droite, et nous avons vu tellement de belles
choses dans ce voyage durant ces 20 derniers jours, que l’on peut se permettre
cette petite entorse).
Arrivé à Los Angeles en fin d’après midi, on se dirige directement vers un hôtel où l'on avait bien sûr un coupon. Le type à l'accueil parait franchement louche, et nous dit qu’il n’a plus de place. En sortant de l’office du gardien, on aperçoit deux voitures de flic faisant une descente dans l’hôtel, et arrêtant deux types de type mexicain. Bref, on n’insiste vraiment pas et on se casse vite fait de cet endroit sordide…
On
finit par trouver un autre hôtel assez sympa, mais dont je n’ai plus les
références. Ce qui nous frappe tout d’abord au niveau de cette ville est la
pollution incroyable de l’air. Le ciel est plus jaune que bleu, et cela ne
donne pas trop envie d’y rester. De toute façon, comme vous allez vite le
découvrir, j’ai vraiment détesté cette ville. Bien que l’on ait cherché un peu,
on n’a jamais pu apercevoir le fameux Hollywood Sign, emblème
célèbre de la ville (on n’a pas trop insisté non plus).
Nous
montons un petit peu en altitude pour retrouver l’Observatory And
Planetarium, lieu célèbre de la ville, dans le Griffith Park,
car il a servi de décor à la mythique scène finale de « La fureur de vivre ».
De cet endroit, on bénéficie d’un point de vue sur l’ensemble de la ville, et on
ne peut que constater la catastrophe au niveau de la pollution. De tout façon,
cette ville est moche, donc on ne perd pas grand-chose. Car ce qu’il faut
retenir de Los Angeles, c’est qu’il n’y a aucune unité dans
l’architecture, aucune recherche artistique, et que tout y est d’une laideur à faire fuir. Rien à voir avec
la très belle ville San Francisco par exemple.
Pour
la fin de journée, nous allons visiter Hollywood Boulevard, qui
est normalement l'un des centres touristiques les plus connus de Los Angeles. Le
quartier fait un peu pitié, car du côté de l’architecture, c’est du n’importe
quoi. Rien n’est beau dans cette artère, et à quasiment 1000 mètres de ce centre
touristique, le boulevard se termine quasiment dans un quartier du genre ghetto
(comme si les Champs Elysées se terminaient à la Concorde dans un quartier du
style Barbès, voire pire). Le seul point d’intérêt donc de ce soit disant
célèbre quartier est le Walk Of Fame, et la cour du Man
Chinese Theater. Pour le Walk Of Fame, il s’agit de plus
de 2500 plaques en forme d’étoiles misent sur le trottoir au nom de personnes
connues du show-business. Bon, ce n’est pas transcendant, mais cela fait
vraiment partie de la légende d’Hollywood.
Là
ou cela devient plus intéressant, c’est lorsque que l’on arrive dans la cour du
fameux cinéma où se produisent les plus grandes avant-premières à LA :
Le Man Chinese Theater. A cet endroit, on peut voir les empreintes
des vedettes de cinéma, moulées dans le ciment du parterre. Et cela est vraiment
émouvant de voir les empreintes d’acteurs ou d’actrices comme Marilyn
Monroe, Clint Eastwood, Gary Cooper, ou
autres géants du cinéma US. A noter que vous pourrez même voir les empreintes de
Donald, ou des robots de Star Wars (R2D2
et C3PO). Mais je le répète, c’est vraiment la seule chose
vraiment digne d’intérêt dans le quartier.
Nous
avons terminé la soirée au cinéma El Capitan (quasiment en face du
Man Chinese Theater), qui passait le film, Dinosaure,
avec une projection en numérique (technologie très impressionnante, quand on
voit le superbe résultat à l’écran). Le film se termine, et nous avons droit à
une véritable exposition dans le cinéma sur les dinosaures, et surtout sur la
conception du film. Tout cela est très intéressant, et c’est dommage que l’on
n’ait pas de tels évènements dans les cinémas en France.